Un tandem protéique assure l’alpha et l’oméga de la division des ovocytes

Chez les animaux, les cellules reproductrices femelles, les ovocytes, sont arrêtées dans leur différenciation au sein des ovaires pendant de très longues périodes (mois ou années chez les vertébrés). Cette pause est essentielle car, en son absence, la croissance de l’ovocyte ne bénéficie pas de suffisamment de temps, produisant des gamètes trop petits et incapables de former un embryon.

Dans un article publié dans Nature Communications2, l'équipe de Catherine Jessus1 révèlent les mécanismes moléculaires assurant cet arrêt et sa levée lors de l’ovulation, permettant à l’ovocyte de reprendre son évolution en gamète.

Cet article a fait l'objet d'une actualité sur le site de l'INSB.

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1Equipe Biologie de l'Ovocyte, UMR 7622 - Laboratoire Biologie du Développement, dirigée par Catherine Jessus

2The M-phase regulatory phosphatase PP2A-B55? opposes protein kinase A on Arpp19 to initiate meiotic division.
Lemonnier T, Daldello EM, Poulhe R, Le T, Miot M, Lignières L, Jessus C, Dupré A. Nat. Commun. 23 mars 2021.
https://doi.org/10.1038/s41467-021-22124-0